Au Burundi, les agriculteurs invités à appliquer de bonnes pratiques agricoles

CC0 / Tequendamia / GitegaLa capitale burundaise Gitega
La capitale burundaise Gitega - Sputnik Afrique, 1920, 24.04.2024
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Les bonnes pratiques agricoles sont requises pour assurer le développement du secteur agricole qui représente environ 40% de l'économie du Burundi, a estimé Georges Nimubona, conseiller au secrétariat permanent du ministère de l’Environnement et de l’Agriculture.
Les agriculteurs sont appelés à redoubler des efforts pour utiliser de bonnes pratiques agricoles, a annoncé le 23 avril Georges Nimubona, conseiller au secrétariat permanent du ministère burundais de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Élevage chargé, lors d’une interview accordée à l’ABP.
Parmi ces bonnes pratiques figurent la protection des terres cultivables, le respect de calendrier agricole, l’utilisation des semences sélectionnées et l’utilisation des engrais en vue d’augmenter la production et de soutenir le développement du pays.

Importance de l'agriculture pour le Burundi

M.Nimubona a rappelé que le secteur agricole revêt une grande importance pour l’économie burundaise où il contribue à hauteur de 39,6% au PIB, offre 84% d’emplois, fournit 95% de l’offre alimentaire et constitue le principal pourvoyeur de matière première à l’industrie agricole.
Le secteur agricole possède de nombreux atouts pour conquérir des parts de marché des produits dans le secteur de l’exportation, générant ainsi des recettes en devises et apporte une réponse au défi nutritionnel burundais, a signalé le conseiller.
C’est la raison pour laquelle tous les Burundais peuvent utiliser leurs moyens dans le secteur agricole, en vue d’atteindre la vision du pays "Burundi de pays émergent en 2040 et développé en 2060".

Adopter une approche scientifique

D’après le directeur général de l’Agence de développement du Burundi, ADB, Révérien Nizigiyimana, le secteur agricole sera moderne au cas où les investisseurs dans ce secteur travaillent en commun et suivant la région dans laquelle la culture est plus productive. Par exemple, la culture du riz est plus productive dans la région d’Imbo alors que la pomme de terre est le plus productive dans la région de Mugamba.
C’est le seul moyen de cheminer vers le développement, en vue d’augmenter le produit intérieur brut (PIB) à travers ce secteur agricole.
À cet effet, le directeur général de l’ADB a recommandé au ministère en charge de l’Agriculture de collaborer avec les gouverneurs des provinces et les investisseurs privés en vue de promouvoir les investissements et créer des emplois, afin de contribuer significativement au développement du pays.
"Une fois que nous aurons amélioré la productivité pour chaque province, cela nous aidera de lutter contre la pauvreté dans notre pays", a-t-il expliqué.
Le seul moyen d’augmenter la production est que tous les agriculteurs soient sensibilisés sur l’utilisation des semences sélectionnées de l’Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU), a estimé le multiplicateur de semences sélectionnées, Jean Mutabazi de la province Kirundo, commune Bwambarangwe, zone de Bugorora, interviewé ce mardi 23 avril par l’ABP
M.Mutabazi a interpellé les agriculteurs burundais à changer leurs mentalités en utilisant des semences sélectionnées, à exploiter les terrains disponibles, à adopter les techniques agricoles modernes en vue de combattre la famine au Burundi et de soutenir la vision nationale. Il a exhorté les moniteurs et les agronomes à être des modèles dans les activités agro-pastorales afin que la population leur emboîte le pas.
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