L'EI pourrait utiliser à nouveau des armes chimiques (Moscou)

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Moscou n'exclut pas la possibilité d'une nouvelle attaque chimique de la part du groupe djihadiste Etat islamique (EI), a indiqué vendredi à RIA Novosti Mikhaïl Oulianov, directeur du département de la non-prolifération et du contrôle des armements du ministère russe des Affaires étrangères.

Moscou n'exclut pas la possibilité d'une nouvelle attaque chimique de la part du groupe djihadiste Etat islamique (EI), a indiqué vendredi à RIA Novosti Mikhaïl Oulianov, directeur du département de la non-prolifération et du contrôle des armements du ministère russe des Affaires étrangères.

Selon lui, il faut prendre très au sérieux les informations transmises par Damas à l'Organisation pour l'interdiction des armées chimiques (OIAC), selon lesquelles l'EI a utilisé du chlore en Syrie.

"Autant que je sache, cette information a été fournie par la Syrie à l'OIAC et au Comité 1540 du Conseil de sécurité de l'Onu. Les Syriens disposent de nombreux éléments de ce genre. Nous insistons sur la nécessité de les étudier attentivement, y compris les messages radio interceptés", a déclaré le diplomate.

D'après M. Oulianov, "il existe des informations confirmées selon lesquelles le groupe Etat islamique a utilisé du chlore non seulement en Syrie, mais aussi en Irak".

"Il est fort probable que cette pratique soit poursuivie. On ne doit pas ignorer ce genre de faits. Il faut les révéler et en tirer des conclusions", a souligné Mikhaïl Oulianov.

Selon lui, la Russie prend ces informations au sérieux et les vérifie soigneusement. Cependant, "on ne peut pas en dire autant de nos collègues occidentaux qui n'attachent pas beaucoup d'importance à ces faits, car ces derniers les empêchent de présenter le Damas officiel comme l'unique transgresseur méchant de toutes les règles", estime l'interlocuteur de l'agence.

A titre d'exemple, il a cité la réaction internationale à l'utilisation massive d'armes chimiques dans le village de Gouta-Est, près de Damas, en août 2013.

"Sans attendre le lancement de l'enquête, les Etats-Unis se sont alors empressés d'accuser Damas", a conclu le diplomate russe.

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