Aucune caricature ne peut justifier des meurtres (juifs de Russie)

© REUTERS / Jacky NaegelenAucune caricature ne peut justifier des meurtres (juifs de Russie)
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Même la caricature la plus abjecte ne peut justifier la terreur qui emporte des vies humaines, a déclaré à RIA Novosti le porte-parole de la Fédération des communautés juives russes (FEOR) Boroukh Gorine commentant une nouvelle fournée de caricatures du prophète Mahomet dans Charlie Hebdo.

Même la caricature la plus abjecte ne peut justifier la terreur qui emporte des vies humaines, a déclaré à RIA Novosti le porte-parole de la Fédération des communautés juives russes (FEOR) Boroukh Gorine commentant une nouvelle fournée de caricatures du prophète Mahomet dans Charlie Hebdo.

Le nouveau numéro de l’hebdomadaire satirique, dont la rédaction a fait l’objet la semaine dernière d’une attaque terroriste meurtrière, a publié une nouvelle caricature du prophète Mahomet brandissant la pancarte « Je suis Charlie » avec la mention « Tout est pardonné ». Le numéro du magazine est en vente depuis ce matin.

« Je crois que la communauté musulmane doit faire tout son possible pour condamner la terreur islamiste sans faire l’amalgame avec les caricatures et les choses semblables (…) On ne devrait pas faire de comparaison entre une caricature, même la plus abjecte, et la terreur, les assassinats et les attentats contre les synagogues et les ambassades », a dit Gorine.

Selon lui, les caricatures du prophète Mohammed publiées par Charlie Hebdo sont une façon de lutter contre le terrorisme qui montre que  l’agressivité aux allures religieuses ne permet d’atteindre aucun but parce que c’est à la justice de statuer sur l’offense faite aux sentiments des fidèles. Il est évident que la terreur conduit dans l’impasse.

« En ce qui concerne les caricatures au sujet de la religion (…) on a du mal à imaginer que quelqu’un qui croit vraiment en Dieu puisse être offusqué par le fait que d’autres n’y croient pas », a expliqué Gorine.

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Selon lui, l’agressivité ne fait pas partie des convictions religieuses.

« Le fidèle sait qu’il existe un Jugement suprême et que si la Justice d’ici-bas n’est pas à la hauteur, c’est le Jugement suprême qui se fera de toute façon », estime Gorine.

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