L'UE divisée sur la politique à définir à l'égard de Moscou

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Réunis le 18 décembre à Bruxelles, les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'UE ont vainement tenté d'élaborer une stratégie commune envers la Russie, ont annoncé vendredi les médias internationaux.

Réunis le 18 décembre à Bruxelles, les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'UE ont vainement tenté d'élaborer une stratégie commune envers la Russie, ont annoncé vendredi les médias internationaux.

Partisan de la "ligne dure" à l'égard de Moscou, le nouveau président polonais du Conseil a plaidé en faveur d'une "stratégie ferme et responsable". Le chef de l'exécutif communautaire, Jean-Claude Juncker, a opté pour un "canal de dialogue". Le président français François Hollande a préféré, lui, "se placer dans la perspective d'une sortie de crise", tandis que la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini s'est abstenue de définir nettement sa position, proposant d'amener la Russie à effectuer un "changement radical envers le reste du monde".

Cette confusion n'a pourtant pas empêché les Vingt-Huit d'entériner un nouveau volet de sanctions, cette fois-ci contre la Crimée. Les nouvelles mesures restrictives interdisent les sociétés européennes d'investir sur la péninsule.

La réunion de Bruxelles a de nouveau démontré que l'Union européenne avait fait du respect des accords de Minsk la clef de voûte de sa politique à l'égard de Moscou. Cette position a ceci de vicieux qu'elle impute aux insurgés du Donbass l'entière responsabilité des violations fréquentes du cessez-le-feu. Quant aux autorités de Kiev, qui ne cessent de masser les troupes le long de la ligne d'engagement militaire, elles sont, selon l'UE, au-dessus de tout soupçon.

La chute du rouble étant complètement inattendue pour les dirigeants européens, certains d'entre eux se sont félicités d'avoir nui à la Russie, tandis que d'autres ont adopté une attitude plus prudente.

"La situation économique difficile de la Russie est une mauvaise nouvelle. Aussi bien pour ce pays que pour l'Ukraine, l'UE et le reste du monde", a déclaré à cette occasion Federica Mogherini.

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