La Russie, un voisin sans lequel la sécurité en Europe est impossible (Steinmeier)

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La Russie a toujours été et restera pour l'Allemagne un voisin important et sans lequel il est impossible d'assurer la sécurité en Europe et de régler de nombreux conflits internationaux, a déclaré jeudi le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier lors d'une conférence économique organisée par le quotidien Süddeutsche Zeitung.

La Russie a toujours été et restera pour l'Allemagne un voisin important et sans lequel il est impossible d'assurer la sécurité en Europe et de régler de nombreux conflits internationaux, a déclaré jeudi le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier lors d'une conférence économique organisée par le quotidien Süddeutsche Zeitung.

Selon le ministre, en Allemagne, il est facile de se faire applaudir en disant: "Nous en avons fini avec la Russie".

"Mais honnêtement parlant, nous n'en finirons jamais l'un avec l'autre. Lors d'une des dernières réunions des ministres des Affaires étrangères de l'Otan, mon homologue canadien m'a dit: «Nous devons décider si la Russie est notre ami, notre partenaire, notre adversaire ou notre ennemi». J'ai répondu: c'est une question qu'on peut se poser au Canada. En Allemagne ou en Europe, nous ne pouvons malheureusement pas le faire", a souligné M.Steinmeier.

Selon lui, pour les Allemands "la Russie restera toujours un grand voisin au bon et au mauvais sens de ce terme. Un voisin qui a de l'influence sur la sécurité en Europe".

"Voici pourquoi nous devons répondre autrement à cette question. Je dirais que la sécurité en Europe ne peut pas être assurée sans et - en premier lieu - contre la Russie. Il ne fait aucun doute que de nombreux conflits internationaux ne peuvent être réglés qu'avec la participation de Moscou", a indiqué le chef de la diplomatie allemande.

C'est pour cela que malgré les graves divergences sur la crise ukrainienne, il faut d'une part parler franchement à la Russie, mais d'autre part, laisser la porte ouverte au dialogue, a conclu le ministre.

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