La multiplication par l’organisation Etat islamique de vidéos mettant en vedette des djihadistes français confirme la gravité de la menace qui pèse sur la France, écrivent les médias français vendredi.
Deux Français, Maxime Hauchard et Mickaël Dos Santos, avaient été identifiés en début de semaine par la justice française comme faisant partie des bourreaux de plusieurs Syriens présentés comme des soldats du régime de Damas et d’un Américain, membre du personnel humanitaire. Certains experts des mouvements djihadistes gardent toutefois un doute sur l’identité du second.
Confrontée à la menace djihadiste, la France prend désormais la mesure d'un phénomène qui ne cesse de s'amplifier malgré l'adoption récente d'une loi anti-terroriste. La France est particulièrement touchée par ce phénomène parce que "le mouvement de prédication islamique Tabligh est très actif dans les villes et les banlieues françaises depuis le milieu des années 90. Ces efforts de ré-islamisation des jeunes issus des communautés immigrées portent leurs fruits maintenant", a dit à la télévision française l'ancien chef de la lutte contre le terrorisme, Louis Caprioli.
