Nucléaire iranien: la Russie est un partenaire constructif (Kerry)

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La Russie s'est montrée un partenaire constructif, engagé et sérieux en tout ce qui concerne le règlement du problème nucléaire iranien, a déclaré samedi le secrétaire d'Etat américain John Kerry lors d'une conférence de presse à Pékin à l'issue d'une rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

La Russie s'est montrée un partenaire constructif, engagé et sérieux en tout ce qui concerne le règlement du problème nucléaire iranien, a déclaré samedi le secrétaire d'Etat américain John Kerry lors d'une conférence de presse à Pékin à l'issue d'une rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"En ce qui concerne les efforts visant à trouver une solution au problème iranien, la Russie s'est montrée un partenaire constructif, engagé et sérieux", a déclaré M. Kerry.

Il a espéré qu'au cours des prochaines semaines, les parties parviendraient à lever leurs divergences afin de signer un accord définitif sur le problème nucléaire iranien.

Aux termes de l'accord intermédiaire conclu le 24 novembre 2013 à Genève, l'Iran et les six pays médiateurs sur son programme nucléaire (Russie, Etats-Unis, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) devaient élaborer avant le 20 juillet un document définitif garantissant le caractère exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée graduelle des sanctions décrétées contre la République islamique. Or, ce délai n'a pas été respecté.

L'accord intermédiaire ne pouvant pas rester en vigueur pendant plus d'un an à dater de sa signature, le document définitif doit être élaboré le 24 novembre 2014 au plus tard.

Le prochain round de négociations entre les Six et l'Iran aura lieu le 11 novembre à Mascate. Ces négociations seront précédées d'une rencontre tripartite qui réunira les 9 et 10 novembre dans la capitale omanaise John Kerry, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif et l'ex-chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton. Bien que cette dernière ait quitté le 1er novembre le poste de haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, elle continuera de représenter l'Union européenne aux négociations avec Téhéran.

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