Les personnes qui ont utilisé des bombes à sous-munitions dans le sud-est de l'Ukraine doivent comparaître devant la justice internationale, a indiqué mercredi le délégué aux droits de l'homme du ministère russe des Affaires étrangères, Konstantin Dolgov.
"Le problème n'est pas de chercher de nouveaux mécanismes judiciaires. Je pense que la communauté internationale dispose de moyens et de mécanismes suffisants pour traduire les coupables en justice. Le problème réside dans l'absence de bonne volonté, en premier lieu de la part de l'Occident", a déclaré le diplomate dans une interview à la chaîne de télévision Rossiya 24.
M. Dolgov a salué le dernier rapport de Human Rights Watch consacré à l'utilisation d'armes à sous-munitions par l'armée ukrainienne et la Garde nationale dans certaines régions du sud-est de l'Ukraine.
L'ONG de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a publié cette semaine un rapport dans lequel elle a signalé l'utilisation de bombes à sous-munitions par les forces gouvernementales ukrainiennes contre les habitants de Donetsk au début d'octobre 2014. L'usage de ces bombes dans les quartiers résidentiels constitue une violation des lois de la guerre et peut être considéré comme un crime de guerre, car il s'agit d'une arme non sélective.
Les autorités ukrainiennes ont déclaré en réponse que les conclusions de HRW n'étaient étayées par aucune preuve concrète.
