Ces trois dernières semaines, plus de 100.000 citoyens libyens ont été obligés d'abandonner leurs domiciles en raison de l'escalade brutale des violences dans la région de Tripoli, la capitale libyenne, a annoncé vendredi aux journalistes le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) Adrian Edwards.
"Les combats qui se déroulent ces dernières trois semaines dans la ville de Warshefana, tout près de Tripoli, ont forcé plus de 100.000 personnes à quitter leurs domiciles", a indiqué le porte-parole.
Selon lui, le total de déplacés internes dans 29 villes libyennes est actuellement estimé à 287.000 personnes.
Selon le HCR, des réfugiés essaient de quitter la Libye et de se rendre en Europe via l'île italienne de Lampedusa.
"Sur les 165.000 réfugiés qui ont débarqué cette année sur les côtes européennes, les Libyens sont majoritaires. 48% de ceux qui quittent les côtes libyennes sont des citoyens de la Syrie et de l'Erythrée", a ajouté M.Edwards.
