Selon un sondage commandé par l'agence Rossiya Segodnya et mené par la compagnie ICM auprès des Britanniques, des Allemands et des Français, moins de 50% des Européens seraient favorables à une ingérence directe de l'Union européenne dans la crise ukrainienne.
Le sondage était centré autour de trois questions: "Dans quelle mesure les Britanniques sont-ils informés sur la crise en Ukraine?", "L'UE doit-elle s'ingérer dans la crise en Ukraine et de quelle manière?", "L'UE doit-elle enquêter sur les crimes commis en Ukraine? Si oui, lesquels?". La majorité a répondu que l'UE devait "jouer son rôle dans la normalisation de la situation en Ukraine", principalement en contribuant au règlement du conflit par une aide humanitaire et une mission de maintien de la paix. Au contraire, peu sont favorables à l'octroi d'un crédit financier aux autorités de Kiev.
La majorité des Britanniques et des Français, mais seulement la moitié des Allemands, sont favorables à la participation de l'UE à l'enquête sur les crimes commis en Ukraine. Tous les Européens interrogés prônent avant tout une enquête sur les crimes contre l'humanité.
Selon le sondage, les Britanniques sont davantage informés sur la crise en Ukraine (92%) que les Allemands (78%) ou les Français (83%). Dans l'ensemble, les Européens âgés connaissent davantage d'informations sur les événements en Ukraine que les jeunes. Par exemple, 96% des Britanniques de 65 ans et plus en savent davantage, contre 85% parmi les 25-34 ans. En Allemagne, le meilleur taux de connaissance est également remarqué chez les personnes de troisième génération (88% des 65 ans et plus) contre 61% chez les 25-34 ans. La situation est similaire en France avec 93 contre 67% selon les groupes d'âge respectifs.
