La Russie ne changera pas sa politique malgré les tentatives d'intimidation (The Atlantic)

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Les dirigeants occidentaux, notamment américains, doivent essayer de comprendre la Russie et d'admettre que ce n'est pas un pays qu'il est possible de forcer à changer de politique par l'intimidation, écrit Jeffrey Tayler, du magazine américain The Atlantic.

Les dirigeants occidentaux, notamment américains, doivent essayer de comprendre la Russie et d'admettre que ce n'est pas un pays qu'il est possible de forcer à changer de politique par l'intimidation, écrit Jeffrey Tayler, du magazine américain The Atlantic.

"La situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui est essentiellement due à l'échec des tentatives de certains dirigeants occidentaux, notamment américains, de comprendre la Russie. Ils devront tout de même essayer de le faire compte tenu de son importance stratégique, de son arsenal nucléaire, de son ampleur continentale et de ses ressources naturelles", écrit Jeffrey Tayler.

L'auteur ajoute que la tension actuelle résulte "d'une réticence à reconnaître la préoccupation de la Russie quant au déploiement des bases de l'Otan près de ses frontières occidentales l'Alliance étant "par définition hostile" envers la Russie", d'après Jeffrey Tayler.

Dans les années 1960, une confrontation semblable avait éclaté après le déploiement de bases soviétiques à Cuba. Elle s'était soldée par la conclusion d'un accord. C'est de ce type d'entente dont on a besoin aujourd'hui, souligne le journaliste. "Mais pour ce faire, les dirigeants occidentaux devront revoir leur point de vue sur la Russie et leur politique vis-à-vis d'elle", poursuit-il.

Selon Tayler, pour des raisons historiques, géographiques et culturelles, ainsi qu'au vu de sa taille la Russie n'appartient ni à l'Est, ni à l'Ouest. Elle est une "sorte de monde à part".

La Russie n'est pas un pays qu'il est possible de forcer à changer de politique par l'intimidation, poursuit-il: "La Russie a traversé beaucoup trop d'épreuves pour que les menaces de sanctions économiques aient un quelconque impact sur elle. Au contraire, elles ne font que renforcer le soutien populaire de Vladimir Poutine".

La seule solution qui permettrait d'établir une paix stable et raisonnable, selon Tayler, consisterait à proposer à l'Ukraine une neutralité de la part de l'Otan et des USA, prévoyant une promesse écrite de ne pas l'accepter dans l'Otan et la nécessité de persuader les autorités ukrainiennes de retirer le projet de loi sur l'annulation du statut de non-aligné du pays, soumis par le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.

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