Moscou plaide en faveur de la neutralité de l'Ukraine et de la Géorgie

© Sputnik . Vladimir Fedorenko / Accéder à la base multimédiaAlexeï Pouchkov
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La Russie n'a jamais essayé d'entraîner l'Ukraine dans une quelconque alliance militaire et prône invariablement sa neutralité, tout comme dans le cas de la Géorgie, considérant ce statut comme le plus propice à ces pays, a indiqué le député russe Alexeï Pouchkov.

La Russie n'a jamais essayé d'entraîner l'Ukraine dans une quelconque alliance militaire et prône invariablement sa neutralité, tout comme dans le cas de la Géorgie, considérant ce statut comme le plus propice à ces pays, a indiqué jeudi le député russe Alexeï Pouchkov.

"Nous n'avons jamais insisté pour que l'Ukraine participe à des accords militaires avec la Russie. A part la base de Sébastopol, nous n'avons insisté sur aucune forme de coopération militaire, ni sur l'adhésion de l'Ukraine à l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC)", a déclaré M.Pouchkov, président de la commission pour les Affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe).

Et de rappeler que l'Ukraine avait choisi elle-même le statut "hors blocs" en 1991.

"Par ailleurs, bien des politiques et des politologues en Europe sont unanimes à estimer que la sécurité européenne perdra à la suite de l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan, car cela ne manquera pas d'aggraver la situation", a noté le parlementaire. M.Pouchkov a rappelé que le statut de neutralité s'était bien illustré dans bien des pays européens tout au long de l'histoire.

"Tous les Etats neutres, dont la Suède, la Finlande et la Suisse, figurent parmi les plus prospères. Tout porte à croire qu'il s'agit là d'une certaine logique", a-t-il souligné, ajoutant qu'en cas de maintien de son statut neutre, Kiev pourrait avoir de bonnes relations constructives, tant avec la Russie qu'avec l'Occident.

"La Géorgie a choisi l'orientation occidentale (…). Et autant que je sache, une partie de son économie en a pâti (…). C'est évidemment à la Géorgie que de décider de la voie à emprunter, mais je pense qu'elle aurait pu choisir une autre variante, celle de la neutralité", a conclu M.Pouchkov.

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