Mistral: contrat pas rompu, mais lié à l'évolution de la situation (Hollande)

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Le contrat pour la vente de BPC Mistral à la Russie n'est ni rompu ni suspendu mais la livraison du premier navire dépendra de l'évolution de la situation en Ukraine dans les semaines à venir, a déclaré le président français François Hollande à Newport, au Pays de Galles.

Le contrat pour la vente de BPC Mistral à la Russie n'est ni rompu ni suspendu mais la livraison du premier navire dépendra de l'évolution de la situation en Ukraine dans les semaines à venir, a déclaré jeudi le président français François Hollande à Newport, au Pays de Galles.

"Ce contrat n'est pas suspendu ni rompu mais la livraison du bateau sera fonction de ce qui va se passer dans les prochaines semaines. Il est important d'envoyer ce message clair parce que nous voulons qu'il y ait une issue", citent les médias internationaux les propos tenus par M.Hollande en marge du sommet de l'Otan.

Mercredi, la présidence française avait fait savoir que les "actions" menées par la Russie dans l'est de l'Ukraine ne permettaient pas pour l'heure de donner le "feu vert" à la livraison du premier bâtiment de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral, prévue cet automne.

"Je vous ai confirmé notre décision de ne pas livrer d'armes dans le contexte d'aujourd'hui", a notamment indiqué jeudi le président français en présence de son homologue ukrainien Piotr Porochenko.

Jeudi, le quai d'Orsay a précisé les conditions qui permettraient de livrer les BPC: un cessez-le-feu appliqué et un accord mettant fin au conflit entre Ukrainiens et Russes. Pour le moment, le Mistral reste à quai.

Plus tard, un porte-parole de l'Elysée a expliqué à RIA Novosti que la livraison du navire n'était pas suspendue et que la déclaration de François Hollande n'entraînait aucune conséquence juridique. Selon le porte-parole, le président a tout simplement déclaré qu'il n'approuverait pas la livraison du bateau si la situation en Ukraine ne s'améliorait pas.

Les autorités françaises ont affirmé jusqu'ici que les sanctions américaines et européennes contre Moscou sur fond de crise en Ukraine n'empêcheraient pas Paris d'honorer son contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la livraison de deux BPC de classe Mistral à la Russie.

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