Il est pratique pour certains politiciens et experts de penser que l'économie russe se trouve "au seuil de l'effondrement", alors qu'en réalité c'est loin d'être cas, estime le commentateur de Forbes Mark Adomanis.
Selon certains politiciens, politologues et journalistes occidentaux, la Russie est "condamnée" après les sanctions adoptées contre elle par l'UE et les USA. Certains dirigeants occidentaux, notamment le président américain Barack Obama, pensent que la Russie "ne produit rien", ne soutient pas les entreprises et dans l'ensemble "n'est pas attrayante". Cependant, il existe une différence considérable entre la volonté de l'Occident de faire s'effondrer l'économie russe et la situation réelle, écrit le commentateur de Forbes.
D'après Mark Adomanis, toute stratégie occidentale basée sur la supposition que l'économie russe s'effondrera prochainement est vouée à l'échec. Les indices économiques récents de la Russie n'étaient certes pas brillants, mais ils n'étaient pas non plus négatifs et la croissance économique se poursuit dans l'ensemble.
Ainsi, au second trimestre 2014, la croissance économique russe sur une année s'est ralentie de 0,8% contre 0,9% au premier trimestre. Les prévisions de croissance de 0,5% ne sont pas non plus impressionnantes mais rien ne laisse à penser que l'économie russe s'effondrera et provoquera un soulèvement social, écrit le commentateur de Forbes.
En dépit des obstacles, l'économie russe continue de se développer, bien que cette croissance soit lente. Comme le souligne Mark Adomanis, la plupart des économistes du monde sont convaincus que les conséquences des sanctions n'auront pas d'impact sur l'évolution économique russe avant longtemps, ni de quelle nature seraient ces conséquences.
