South Stream: la Serbie reste fidèle au projet (premier ministre)

S'abonner
Le gouvernement serbe n'a pris aucune nouvelle décision concernant la réalisation du gazoduc South Stream, le travail progresse conformément au calendrier, a déclaré lundi lors d'une conférence de presse à Belgrade le premier ministre serbe Aleksandar Vucic.

Le gouvernement serbe n'a pris aucune nouvelle décision concernant la réalisation du gazoduc South Stream, le travail progresse conformément au calendrier, a déclaré lundi lors d'une conférence de presse à Belgrade le premier ministre serbe Aleksandar Vucic.

"La décision doit être prise par le gouvernement qui doit tenir une réunion. Tout avance comme prévu. S'il y a des changements, le gouvernement prendra une décision, et vous en serez informés", a déclaré le premier ministre.

Lundi, les médias serbes ont rapporté une déclaration de la vice-première ministre serbe Zorana Mihailovic, selon laquelle la Serbie était contrainte de différer les travaux de construction du gazoduc en raison de la position du pays voisin, la Bulgarie.

Dimanche, le premier ministre bulgare Plamen Orecharski a ordonné de suspendre les travaux dans le cadre du projet South Stream en vue de consultations avec la Commission européenne. Selon lui, les travaux sont suspendus sur demande de Bruxelles, et leur éventuelle reprise dépendra de l'issue des consultations.

La Commission européenne estime que les accords passés entre la Russie et les pays de transit (Autriche, Bulgarie, Hongrie et Slovénie) violent la législation européenne et a proposé début juin de geler la réalisation du projet jusqu'à ce qu'il soit en conformité avec le troisième paquet énergie. La Russie a de son côté engagé une procédure judiciaire au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) suite à l'application par l'UE du "troisième paquet énergie".

D'une capacité de 63 milliards de mètres cubes de gaz, le projet South Stream est appelé à diminuer la dépendance des fournisseurs et des consommateurs vis-à-vis des pays transitaires, en l'occurrence l'Ukraine. Le gazoduc, qui comprendra quatre conduites de 15,75 milliards de mètres cubes chacune, doit entrer en service au premier trimestre de 2016 pour atteindre sa pleine capacité en 2018.

Une partie du pipeline passera par le fond de la mer Noire, dans les eaux territoriales turques, et reliera le littoral russe au littoral bulgare.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала