Les Etats-Unis ne soutiennent pas les appels à lancer une enquête sur les démarches de l'armée ukrainienne dans l'est du pays, a déclaré jeudi soir le porte-parole du département d'Etat Marie Harf.
"Nous n'avons pas de preuves crédibles confirmant les allégations faisant état de violations des droits de l'homme par le gouvernement ukrainien.
J'estime également qu'il est inacceptable de dresser des parallèles entre un Etat qui se défend lui-même, ainsi que son peuple et son territoire, et des séparatistes armés soutenus par un gouvernement étranger, qui cherchent à semer le chaos", a déclaré Mme Harf.
Lundi 2 juin, les forces aériennes ukrainiennes auraient frappé le siège de l'administration régionale à Lougansk contrôlé par les insurgés. Selon les autorités de la "république populaire" de Lougansk, l'armée de l'air a utilisé des bombes à sous-munitions, faisant au moins huit morts.
Le délégué du ministère russe des Affaires étrangères pour les droits de l'homme Konstantin Dolgov a par la suite dénoncé une "violation flagrante du droit humanitaire" et appelé à mener une enquête sous contrôle international sur tous les crimes et toutes les violations des droits de l'homme commis en Ukraine depuis novembre dernier.
