La protection de l'Europe de l'Est, "devoir sacré" des USA (Obama)

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La protection de l'Europe de l'Est constitue le devoir sacré des Etats-Unis, a affirmé mardi le président américain Barack Obama cité par la société de diffusion allemande Deutsche Welle.

La protection de l'Europe de l'Est constitue le devoir sacré des Etats-Unis, a affirmé mardi le président américain Barack Obama cité par la société de diffusion allemande Deutsche Welle.

"Nos engagements sécuritaires envers la Pologne et les autres alliés en Europe centrale et orientale sont la pierre angulaire de notre propre sécurité, et ils sont donc sacrés", a déclaré M. Obama, accueilli à Varsovie par son homologue polonais Bronislaw Komorowski.

A l'aéroport d'Okęcie, où le président américain a entamé aujourd'hui sa visite en Pologne, les chefs des deux Etats ont salué les pilotes polonais et américains de chasseurs F-16. Barack Obama s'entretiendra mardi avec le président polonais avant de rencontrer le premier ministre du pays Donald Tusk.

Toujours mardi, le président américain participera à une rencontre avec les dirigeants de pays d'Europe centrale et orientale. Selon toute évidence, la discussion portera sur la crise ukrainienne, l'attitude de la Russie à l'égard de l'Ukraine, la sécurité - y compris énergétique - dans la région et les préparatifs du sommet de l'Otan prévu en septembre prochain.

Dans la journée de mercredi, le locataire de la Maison Blanche rencontrera le président ukrainien élu Piotr Porochenko, avant de prendre part, en compagnie de M. Komorowski, à la célébration du 25e anniversaire des "premières élections législatives partiellement libres" en Pologne. Cet événement réunira également les présidents français, allemand, tchèque, slovaque, hongrois, lituanienne et letton. Près de 40 Etats enverront leurs délégations à Varsovie.

Le 4 juin 1989, les premières élections législatives libres se sont déroulées dans la Pologne communiste, marquant le début des réformes politiques dans le pays. Ces élections sont parfois appelées "partiellement libres" parce que 65% des sièges à la Diète (chambre basse) étaient réservés au Parti ouvrier unifié polonais, alors au pouvoir dans le pays, et à ses partis satellites.

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