Les pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) sont confrontés à la menace de nouvelles révolutions provoquée par des forces extérieures, estime le ministre chinois de la sécurité publique Guo Shengkun.
"Des forces extérieures tentent de provoquer de nouvelles vagues de «révolutions de couleur» pour renverser les autorités en place en utilisant à cet effet les contradictions et les problèmes économiques et sociaux. Ces tentatives constituent une grave menace pour la souveraineté et la sécurité des pays de la région et suscitent la préoccupation commune des Etats membres de l'OCS", a déclaré jeudi Guo Shengkun lors d'une rencontre des secrétaires du Conseil de sécurité de cette organisation à Douchanbe.
Selon le ministre chinois, les pays de l'OCS doivent conjuguer leurs efforts afin de concevoir des mesures visant à contrer les ingérences dans leurs affaires intérieures. Il est indispensable de mieux contrôler les réseaux sociaux et les ONG pour "révéler à temps, analyser et bloquer les scénarios de réédition des «révolutions de couleurs» afin de renforcer la paix et la stabilité dans la région", a indiqué M. Shengkun.
Il a dans le même temps souligné que l'OCS contribuait à stabiliser la sécurité régionale.
"Depuis la fondation de l'OCS, les pays qui en font partie coopèrent (…) en vue d'endiguer les menaces qui pèsent sur la sécurité de la région", a conclu le ministre chinois.
Créée en juin 2001 à Shanghai, l'OCS est une organisation régionale qui regroupe la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. L'organisation compte également cinq Etats observateurs (Afghanistan, Inde, Iran, Mongolie et Pakistan) et trois partenaires de discussion: la Biélorussie, le Sri Lanka et la Turquie.
