En cas des sanctions, Moscou réorientera ses relations économiques (Peskov)

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La Russie accordera la priorité à d'autres partenaires économiques si les Etats-Unis ou l'UE adoptent des sanctions à son encontre, a déclaré mardi dans une interview à la chaîne britannique BBC le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov.

La Russie accordera la priorité à d'autres partenaires économiques si les Etats-Unis ou l'UE adoptent des sanctions à son encontre, a déclaré mardi dans une interview à la chaîne britannique BBC le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov.

"Si un partenaire économique d'un côté du monde impose des sanctions, nous prêterons notre attention à d'autres partenaires économiques de l'autre côté du monde. Le monde n'étant pas unipolaire, nous nous concentrerons sur d'autres partenaires économiques", a expliqué M.Peskov. 

Et d'ajouter que d'éventuelles sanctions économiques occidentales contre la Russie étaient inacceptables et que Moscou restait ouverte à la coopération économique avec l'UE. 

"Nous souhaitons maintenir de bonnes relations avec l'UE et les Etats-Unis. Surtout avec l'Union européenne, cette dernière étant notre principal partenaire économique, commercial et d'investissement. Notre interdépendance économique mutuelle sous-entend le maintien de bonnes relations", a déclaré le porte-parole du président. 

Selon M.Peskov, une discussion sur les problèmes économiques mondiaux sans participation de Moscou ne peut pas être complète. 

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Se proclamant toujours président légitime, M.Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a aussi mis en doute la légitimité des récentes décisions de la Rada suprême ukrainienne.      

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev.  La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique le 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77 % des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral.   

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi l'indépendance de la république de Crimée et l'accord de l'entrée de cette presqu'île au sein de la Fédération de Russie a été signé mardi.  

Suite aux actions entreprises par Moscou lors de la crise ukrainienne, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy n'a pas exclu d'introduire une série de sanctions à l'encontre de la Russie sur fond de crise ukrainienne, dont l'interdiction de visas, le gel d'avoirs et l'annulation du sommet Russie-UE.

De son côté, la Chambre des représentants du Congrès américain a appelé la Maison Blanche à décréter des sanctions économiques et de visas contre Moscou, ainsi qu'à exclure la Russie du G8

Qualifiant ces menaces d'inacceptables, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a promis des mesures de riposte en cas de sanctions économiques occidentales. 

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