Nationalisme ukrainien: Moscou étonné par l'indulgence de l'Occident

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L'Occident surmonte facilement tout scrupule au sujet du nationalisme et de l'antisémitisme afin de récolter les dividendes géopolitiques du moment, constate la diplomatie russe, rappelant les propos du ministre français des Affaires étrangères sur le parti néonazi ukrainien Svoboda.

L'Occident surmonte facilement tout scrupule au sujet du nationalisme et de l'antisémitisme afin de récolter les dividendes géopolitiques du moment, constate jeudi la diplomatie russe, rappelant les propos du ministre français des Affaires étrangères sur le parti néonazi ukrainien Svoboda.

Selon Laurent Fabius, le parti Svoboda est tout simplement "un peu plus à droite" que les autres et légitime.

"On sait bien que l'activité de ce parti est ouvertement nationaliste. Qui plus est, son idéologie est raciste, antisémite et xénophobe (…). On ne peut que s'étonner de la légèreté avec laquelle certains nos partenaires en Occident +adaptent+ leurs vues aux dividendes géopolitiques du moment, alors que tout récemment ils évaluaient ce parti et ses leaders de matière plus objective", lit-on dans le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.

Le document rappelle que Svoboda a été condamné dans une résolution officielle votée et adoptée par le Parlement européen le 13 décembre 2012. En indiquant que "les opinions racistes, antisémites et xénophobes sont contraires aux valeurs et principes fondamentaux de l'Union européenne", le Parlement européen "invite les partis démocratiques siégeant à la Rada suprême (parlement ukrainien) à ne pas s'associer avec ce parti, ni à approuver ou former de coalition avec ce dernier".

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