Moscou veut protéger les Russes de l'étranger face aux nationalistes

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Les Russes résidant dans d'autres pays ont besoin de soutien et de protection contre la menace que représentent les nationalistes, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une réunion de la commission gouvernementale pour les Russes de l'étranger.

Les Russes résidant dans d'autres pays ont besoin de soutien et de protection contre la menace que représentent les nationalistes, a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une réunion de la commission gouvernementale pour les Russes de l'étranger.

"Le ministre a souligné que la réunion se déroulait à un moment difficile, compte tenu des événements tragiques en Ukraine où s'est produit un coup d'Etat anticonstitutionnel, accompagné d'une offensive massive contre les droits fondamentaux et libertés de l'homme. Dans ce contexte, M.Lavrov a insisté sur la nécessité de soutenir les compatriotes résidant dans d'autres pays, ainsi que leur droit de défendre leurs traditions, coutumes et mode de vie contre les atteintes des nationalistes", lit-on dans un communiqué de la diplomatie russe.

Selon le document, la ligne adoptée par Moscou face aux événements en Ukraine est approuvée par les Russes résidant dans différentes parties du monde, et des déclarations appropriées ont été faites par le Conseil mondial de coordination des Russes de l'étranger, le Conseil international des Russes de l'étranger et les conseils de coordinations des Russes résidant en France, en Allemagne, en Lettonie et ailleurs.

Lors de la réunion, le bilan de la réalisation en 2013 du programme de rapatriement des compatriotes en Russie a été  dressé, notamment l'adoption de 22 actes juridiques simplifiant les procédures administratives et permettant, dans certaines régions, d'augmenter les allocations pour les rapatriés.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Se proclamant toujours président légitime, M.Ianoukovitch, qui a trouvé refuge en Russie, a qualifié ces événements de "coup d'Etat".

La république autonome de Crimée a refusé de reconnaître le nouveau pouvoir à Kiev et a décidé de tenir le 16 mars un référendum sur son futur statut politique.

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