L'Union européenne n'ira pas jusqu'à rompre ses relations économiques avec la Russie, estime l'ancien secrétaire général de l'OTAN et ex-ministre belge des Affaires étrangères Willy Claes.
"Je crois que les 28 ont d'autres priorités, l'économie. On fait beaucoup de commerce avec la Russie et je peux m'imaginer que le lobby industriel surtout en Allemagne est intensif. Il faut donc maintenir le dialogue et la coopération avec Moscou", a déclaré vendredi M. Claes sur la chaîne de télévision RTBF.
L'ex-secrétaire général de l'Otan a également souligné que l'intervention militaire de l'Alliance était impossible.
"J'exclus tout à fait l'hypothèse d'une intervention militaire de l'OTAN. Poutine sait que l’Europe, sans les Américains, est trop faible militairement. Et il sait que les Américains n'ont pas envie de s'aventurer dans une opération militaire, sûrement pas contre un pays qui possède l'arme nucléaire", a affirmé l'ancien chef de la diplomatie belge.
"Je crois que plus tôt que tard les parties vont se mettre autour d'une table", a-t-il conclu.
Selon le président russe Vladimir Poutine, le préjudice que les éventuelles sanctions occidentales contre la Russie pourraient occasionner serait réciproque, car dans le monde actuel tout est lié et tous les pays dépendent les uns des autres.
La Russie est actuellement le troisième plus grand partenaire économique de l'UE.
Ukraine: pas de rupture des liens économiques UE-Russie (Willy Claes)
12:54 08.03.2014 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
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L'Union européenne n'ira pas jusqu'à rompre ses relations économiques avec la Russie, estime l'ancien secrétaire général de l'OTAN et ex-ministre belge des Affaires étrangères Willy Claes.
