Ukraine: l'Occident refuse une solution collective (sénateur russe)

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La suspension des préparatifs du sommet du G8 de Sotchi traduit le refus de l'Occident de procéder à un examen collectif de la situation en Ukraine, estime le chef de la commission des Affaires étrangères de la Douma Mikhaïl Marguelov.

La suspension des préparatifs du sommet du G8 de Sotchi traduit le refus de l'Occident de procéder à un examen collectif de la situation en Ukraine,  estime le chef de la commission des Affaires étrangères de la Douma Mikhaïl Marguelov. 

"L'annonce de la suspension des préparatifs du sommet du G8 traduit le refus de l'Occident de soumettre à un examen collectif la situation en Ukraine. L'expérience de ces sommets montre qu'à ce jour c'est la meilleure plateforme de discussion des problèmes politiques et économiques internationaux", a déclaré le sénateur à RIA Novosti.  

Et d'ajouter que la réaction inadéquate des Etats-Unis et de leurs alliés à la position de Moscou sur le dossier ukrainien, qui sont jusqu'à menacer d'isoler politiquement la Russie, était étonnante.  

Cet isolement au nom de militants radicaux peut à elle seule coûter cher à la communauté internationale, le monde nécessitant le soutien de Moscou sur une série de questions, a souligné M.Marguelov.  

Et de rappeler que la Russie était prête à discuter de la situation en Ukraine sous l'égide de l'OSCE, ce dont ont convenu le président Vladimir Poutine et la chancelière allemande Angela Merkel.  

Evoquant la situation en Crimée, M.Marguelov a souligné que le risque d'invasion par des éléments néo-nazis persistait.  

"Leurs slogans sont connus. Quant à leurs méthodes, elles ne diffèrent que peu de celles employées par les islamistes nigériens de Boko Haram", a poursuivi M. Marguelov avant de conclure que seule la décision de Moscou d'envoyer ses troupes en Ukraine était en mesure de retenir les nationalistes radicaux, adeptes de Stepan Bandera.  

Samedi 22 février, au mépris des ententes entre les chefs de file de l'opposition et le président Viktor Ianoukovitch et sans attendre que ce dernier signe une loi autorisant la réforme constitutionnelle en Ukraine, la Rada suprême a modifié la Constitution, limogé certains ministres et fixé l'élection présidentielle au 25 mai.   

Le 1er mars, le Conseil de la Fédération (Sénat russe) a autorisé le recours à la force en Ukraine "en raison de la situation extraordinaire dans ce pays, de la menace pesant sur la vie des citoyens russes et des effectifs du contingent militaire russe qui sont déployés dans la république autonome ukrainienne de Crimée conformément à un accord bilatéral". 

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