Ukraine: l'opposition compte sur le soutien de l'Allemagne

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Deux des chefs de la contestation ukrainienne, Vitali Klitchko (parti Oudar) et Arseni Iatseniouk (parti Batkivchina), ont déclaré être satisfaits de leur entretien avec la chancelière allemande Angela Merkel et compter sur le soutien de Berlin dans le règlement en Ukraine.

Deux des chefs de la contestation ukrainienne, Vitali Klitchko (parti Oudar) et Arseni Iatseniouk (parti Batkivchina), ont déclaré être satisfaits de leur entretien lundi avec la chancelière allemande Angela Merkel et compter sur le soutien de Berlin dans le règlement en Ukraine.

"Madame la chancelière a déclaré que l'Allemagne et l'Union européenne tenaient à la stabilité en Ukraine. Je suis très satisfait des négociations, et j'espère que l'Ukraine recevra un soutien ultérieur dans le règlement de sa crise politique", a indiqué M.Klitchko devant les journalistes à Berlin.

Et d'ajouter que l'Allemagne et sa chancelière en personne pouvaient jouer un rôle très important dans le règlement de la situation en Ukraine, et que des sanctions contre le président Viktor Ianoukovitch et son entourage n'étaient pas à exclure.

"Je pense que l'Union européenne et l'Allemagne ont les mécanismes nécessaires pour introduire des sanctions", a estimé l'opposant.

Selon M.Klitchko, les partenaires européens "seraient prêts à accorder à un nouveau gouvernement ukrainien un soutien financier de 610 millions d'euros".

"Cette aide pourrait être octroyée par des prêts du Fonds monétaire international (FMI) à un gouvernement technique qui aura la confiance des gens et mènera des réformes", a-t-il souligné.

Depuis le 21 novembre, l'Ukraine connaît une vague de contestation populaire déclenchée par la décision du pouvoir de suspendre le processus d'association avec l'Union européenne. Le mouvement de protestation s'est radicalisé suite à l'adoption par le parlement d'une série de lois sur les manifestations jugées "liberticides" par les opposants.

Les violences qui ont suivi ont fait trois morts. Des opposants radicaux ont investi des bâtiments administratifs dans de nombreuses villes du pays, y compris à Kiev. Face à la pression populaire, le président Viktor Ianoukovitch a accepté le 28 janvier la démission du premier ministre Nikolaï Azarov et a chargé le vice-premier ministre Sergueï Arbouzov de diriger le gouvernement par intérim.

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