South Stream: Moscou préoccupé par l'appel de l'UE à réviser les accords

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La Russie est préoccupée par les déclarations de l'UE sur la nécessité de réviser les accords signés par la Russie et les pays engagés dans le projet de gazoduc South Stream, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov au journal serbe Politika.

La Russie est préoccupée par les déclarations de l'UE sur la nécessité de réviser les accords signés par la Russie et les pays engagés dans le projet de gazoduc South Stream, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov au journal serbe Politika.

"Nous sommes préoccupés par les déclarations de Bruxelles sur la nécessité de réviser les accords intergouvernementaux signés par la Russie et les pays participants au projet South Stream, y compris la Serbie, en vue de les harmoniser avec le Troisième paquet énergie européen", a indiqué M.Lavrov.

Selon le ministre, le gazoduc russe South Stream, qui permet de diversifier les itinéraires de transport de gaz en Europe, constitue une contribution de poids à la sécurité énergétique européenne. La législation européenne ne doit pas entraver la réalisation des ententes bilatérales existantes. "Ces accords font partie du droit international et ne peuvent pas être revus d'une manière unilatérale", a ajouté M.Lavrov.

Le ministère russe de l'Energie a annoncé le 6 décembre dernier avoir reçu une lettre officielle de la Commission européenne. Selon la Commission, les accords sur le transit de gaz que la Russie a signés avec l'Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la Grèce, la Hongrie, la Serbie et la Slovénie dans le cadre du projet South Stream étaient contraires aux lois européennes.

D'une capacité de 63 milliards de m³ de gaz, le projet South Stream est appelé à diminuer la dépendance des fournisseurs et des consommateurs vis-à-vis des pays transitaires, en l'occurrence l'Ukraine. Le gazoduc, qui comprendra quatre conduites de 15,75 milliards de m³ chacune, doit entrer en service au premier trimestre de 2016 pour atteindre sa pleine capacité en 2018. Une partie du pipeline passera par le fond de la mer Noire, dans les eaux territoriales turques, et reliera le littoral russe au littoral bulgare.

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