Genève-2: le boycott du CNS illustre l'impuissance de l'Occident (Moscou)

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Le refus de Conseil national syrien (CNS, principale force politique de l'opposition) de participer à la conférence de paix internationale de Genève-2 sur la Syrie prouve que l'Occident est incapable de forcer les anti-Assad à engager un dialogue, a déclaré lundi à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Le refus de Conseil national syrien (CNS, principale force politique de l'opposition) de participer à la conférence de paix internationale de Genève-2 sur la Syrie prouve que l'Occident est incapable de forcer les anti-Assad à engager un dialogue, a déclaré lundi à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.  

"La déclaration de [Georges] Sabra, président du CNS, qui fait en quelque sorte partie de la Coalition nationale syrienne, prouve encore une fois la nécessité de réunir au plus vite une conférence internationale. Le principal obstacle sur cette voie est l'incapacité de nos partenaires à forcer l'opposition syrienne, qu'ils soutiennent, à venir à Genève et à se mettre à la table des négociations avec le gouvernement [syrien] pour définir, sur la base d'un accord mutuel, des voies de sortie de crise", a souligné le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse.   

"Nos partenaires américains nous ont assurés qu'ils engageraient tous [les représentants de l'opposition] à participer à la conférence sous le parapluie de la Coalition nationale. Mon homologue américain John Kerry a récemment reconfirmé qu'ils s'occupaient de la question et que le résultat ne se ferait pas attendre. Pourtant, il n'y en a toujours pas", a conclu le ministre.  

Le CNS a déclaré dimanche son intention de boycotter la conférence de paix dite Genève-2 et de sortir de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution si celle-ci y participe.  

Auparavant, des représentants de l'aile armée de l'opposition avaient fait savoir qu'ils refusaient tous pourparlers avec les représentants du président syrien Bachar el-Assad. Le refus des insurgés de reconnaître la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution est lié à la disposition des dirigeants de cette dernière à négocier avec le régime d'Assad dans le cadre de Genève-2. 

Initiée par la Russie et les Etats-Unis, la conférence Genève-2, censée reprendre les lignes de l'accord international signé à Genève le 30 juin 2012, doit réunir à une même table des responsables du régime syrien et de l'opposition pour essayer de trouver une solution politique négociée entre Damas et la rébellion.

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