Syrie: des frappes constitueraient un défi au droit international (Moscou)

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Les plans visant à mener des frappes contre la Syrie constituent un défi flagrant aux principes fondamentaux de la Charte de l'ONU et au droit international dans son ensemble, a déclaré mercredi à La Haye le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov rencontrant le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

Les plans visant à mener des frappes contre la Syrie constituent un défi flagrant aux principes fondamentaux de la Charte de l'ONU et au droit international dans son ensemble, a déclaré mercredi à La Haye le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov rencontrant le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

"Gatilov a souligné que les plans déclarés par certains Etats visant à porter des frappes militaires contre la Syrie constituent un défi flagrant aux principes fondamentaux de la Charte de l'ONU et aux autres normes du droit international. A l'étape où nous en sommes, il est nécessaire d'activer au maximum tous les instruments politico-diplomatiques, avant tout d'autoriser les experts de l'ONU, qui enquêtent sur des cas présumés d'utilisation d'armes chimiques en Syrie, à achever leur mandat et à présenter les résultats du travail mené au Conseil de sécurité de l'ONU", a indiqué M. Gatilov cité par le cité du ministère russe de Affaires étrangères. 

La situation en Syrie est entrée dans une phase critique le 21 août, date à laquelle certains médias ont fait état de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes gouvernementales dans la région de Damas. Selon les rebelles, cette attaque présumée pourrait avoir fait jusqu'à 1.300 morts. Damas a démenti avoir mené l'attaque et dénoncé une manipulation visant à déclencher une intervention étrangère dans le conflit syrien, qui dure depuis mars 2011.

Mardi soir, un porte-parole de la Maison Blanche a annoncé que le président Barack Obama réfléchissait toujours aux mesures de riposte à cette attaque. Bien que la décision de frapper la Syrie ne soit pas encore adoptée, le Pentagone affirme que plusieurs options sont à l'étude, dont une "réaction de force".

Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de ces informations non confirmées pour appeler à une intervention militaire en Syrie sans aval du Conseil de sécurité de l'Onu.

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