Egypte: Moubarak salue la destitution de Morsi (avocat)

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L'ex-président égyptien Hosni Moubarak, assigné dans un hôpital militaire du Caire, s'est félicité de la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée le 3 juillet dernier, qualifiant ce dernier de fou, a annoncé l'avocat de M.Moubarak, Farid al-Dib, au journal égyptien Al Ahram.

L'ex-président égyptien Hosni Moubarak, assigné dans un hôpital militaire du Caire, s'est félicité de la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée le 3 juillet dernier, qualifiant ce dernier de fou, a annoncé mardi l'avocat de M.Moubarak, Farid al-Dib, au journal égyptien Al Ahram.

"J'étais en visite chez mon client le 3 juillet, avant même l'annonce de la destitution de M.Morsi par l'armée. M.Moubarak a suivi attentivement l'évolution de la situation à la télévision alors qu'il se trouvait encore dans l'hôpital de sa prison (…). Il a dit que M.Morsi était un fou, puisqu'il n'avait rien pu faire et qu'il n'avait même pas pris de position concernant la situation dans le pays", a indiqué l'avocat.

M.Moubarak a été heureux d'apprendre le renversement du régime de Mohamed Morsi, mais il a exprimé des craintes face à l'éventuel regain d'activités terroristes en Egypte. "Il faut mettre fin à ce mal, il est impossible de coexister avec lui", a noté M.Moubarak cité par son avocat.

Le président déchu Mohamed Morsi a été placé en détention préventive le 26 juillet avant d'être inculpé d'évasion de prison sous Hosni Moubarak et d'implication présumée dans des opérations imputées au mouvement palestinien Hamas lors de la révolte contre le président Moubarak en 2011 (attaques contre des prisons, meurtres de détenus, militaires et policiers). Le 15 août dernier, les autorités égyptiennes ont prolongé de 30 jours la détention de Mohamed Morsi.

Hosni Moubarak, 85 ans, avait été condamné en juin 2012 en première instance à la prison à perpétuité pour "complicité" dans le meurtre de manifestants. Il a fait appel et la Cour de cassation a ordonné un nouveau procès. Le 22 août, il a été remis en liberté conditionnelle dans quatre procédures pour corruption et complicité de meurtres, mais a été immédiatement assigné dans un hôpital militaire du Caire.

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