Le Conseil de sécurité de l'ONU a qualifié l'élection présidentielle au Mali de "pas principal" vers le rétablissement de la démocratie dans ce pays africain et a réaffirmé la nécessité d'y déployer une mission de maintien de la paix.
Dans sa déclaration diffusée vendredi, le Conseil de sécurité a souligné la nécessité de mettre en place au Mali un contingent fort de 12.000 hommes dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Le Conseil de sécurité "souligne l'importance d'un déploiement opérationnel complet de la MINUSMA en vue de stabiliser les localités clés, surtout dans le nord du Mali, et salue le rétablissement du pouvoir légitime dans l'ensemble du pays", lit-on dans la déclaration.
Le document indique également que "les membres du Conseil de sécurité considèrent l'élection présidentielle comme le pas principal vers le rétablissement de la gouvernance démocratique et de l'ordre constitutionnel au Mali".
Depuis le 11 février dernier, les opérations militaires au Mali contre les islamistes occupant le nord du pays ont été menées par quelque 4.000 soldats français et 6.200 militaires de la MISMA, contingent mis en place par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Fin juin, le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de remplacer la MISMA par la mission multidimensionnelle MINUSMA comprenant 11.200 militaires et 1.440 policiers.
