La Russie espère que l'Iran acceptera ses propositions concernant la construction de réacteurs nucléaire à eau légère, émises au cours des négociations à Six sur le nucléaire iranien, a déclaré lundi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
"Lorsqu'il sera question de poursuivre la coopération avec l'Iran dans ce domaine, nous aimerions que nos partenaires iraniens examinent bien les offres russes. Nous espérons qu'elles les intéresseront", a indiqué M.Riabkov.
"Des sociétés de plusieurs pays fabriquent des réacteurs à eau légère. Les technologies dont dispose le groupe nucléaire public russe Rosatom sont très compétitives", a-t-il ajouté.
L'ambassadeur d'Iran en Russie Sayed Mahmoud Reza Sajjadi a antérieurement déclaré à RIA Novosti que l'Iran avait notamment proposé aux Six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) de renforcer la coopération dans la construction de centrales nucléaires et de réacteurs de recherche en Iran, ainsi que dans la conception de réacteurs nucléaires à eau légère.
Depuis 2003, les Six œuvrent conjointement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour amener Téhéran à suspendre ses travaux d'enrichissement d'uranium susceptibles de mettre en danger le régime de non-prolifération nucléaire.
Le réacteur à eau légère utilise de l'eau, aussi appelée eau légère, comme fluide caloporteur et modérateur. Les réacteurs à eau légère ne peuvent pas servir à fabriquer des armes atomiques. Le combustible nucléaire qu'ils utilisent contient 0,6% de plutonium-239 qui pourrait sous certaines conditions convenir à la fabrication d'une arme nucléaire, mais il est difficilement dissociable des autres isotopes qui rendent nulle sa valeur militaire.
