Syrie/armes russes: reprise de négociations sur les contrats suspendus

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La Russie entend reprendre les négociations avec la Syrie sur les contrats suspendus de livraison d'armes et les mettre à exécution, l'expédition de premiers lots de chasseurs MiG-29M/M2 étant notamment prévue d'ici fin d'année, rapporte le journal Kommersant.

La Russie entend reprendre les négociations avec la Syrie sur les contrats suspendus de livraison d'armes et les mettre à exécution, l'expédition de premiers lots de chasseurs MiG-29M/M2 étant notamment prévue d'ici fin d'année, rapporte samedi le journal Kommersant.

Selon le quotidien, il s'agit de la réalisation du contrat signé encore en 2007 pour la livraison de 12 avions et suspendu pour des raisons politiques, en attendant la stabilisation de la situation en Syrie déchirée par un conflit sanglant entre régime et opposition.

La Russie relance sa coopération militaire et technique avec Damas, suite à la décision de l'Union européenne de ne plus proroger l'embargo sur les armes pour l'opposition syrienne, écrit Kommersant, en référence à une source proche du dossier.

Jeudi 30 mai, le journal libanais Al-Akhbar a publié des extraits d'une interview du président syrien Bachar el-Assad, où il aurait annoncé que "la Syrie avait reçu un premier lot de missiles sol-air russes S-300". Il s'est avéré par la suite que M.Assad n'avait pas tenu de tels propos, mais a dit simplement que toutes les ententes russo-syriennes étaient respectées à la lettre. 

Washington a qualifié de "provocantes" les fournitures d'armes russes en Syrie.

Les ministres des Affaires étrangères des 27 ne sont pas parvenus à s'entendre sur la levée de l'embargo sur les armes pour les rebelles syriens. Pour éviter une scission au sein de l'UE, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a annoncé le droit de chaque Etat membre de prendre sa propre décision à ce sujet.

 

Selon le chef du Foreign Office, William Hague, l'absence de consensus sur la prolongation de l'embargo signifie de facto son abolition.

Le Kremlin a pour sa part estimé que la levée de l'embargo européen risquait de torpiller la préparation de la conférence Genève 2. Selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, toute livraison d'armes aux anti-Assad sera "illégitime" et "contraire aux normes du droit international".

 

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