La Russie est prête à coopérer avec la Géorgie, mais pas au prix d'"une trahison" envers l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
Le ministre a noté que le nouveau gouvernement géorgien agissait de façon pragmatique, et que les liens économiques entre les deux pays n'avaient jamais été rompus.
"Dans le domaine de l'énergie et dans d'autres, nos compagnies n'ont jamais cessé de coopérer. Si Tbilissi veut développer les relations culturelles et les communications aériennes, nous y sommes disposés, mais pas au prix d'une trahison envers nos frères d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie", a souligné le chef de la diplomatie russe.
Selon lui, il n'y a jamais eu de refroidissement entre les peuples russe et géorgien.
"Il s'agit de notre proche voisin, d'un peuple frère. Nous avons des liens très étroits dans les domaines culturel et humanitaire et nous n'avons jamais eu l'intention de nous séparer du peuple géorgien ou de l'isoler. C'est le régime de Saakachvili qui a pris la décision de rompre les relations diplomatiques", a précisé le ministre.
Tbilissi a rompu les relations diplomatiques avec Moscou après la reconnaissance de l'indépendant de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud par la Russie suite à la guerre d'août 2008. Le nouveau gouvernement arrivé au pouvoir en Géorgie suite aux élections législatives du 1er octobre 2012 , a annoncé que la normalisation des relations avec Moscou figurait parmi les priorités de sa politique extérieure.
