Syrie: le communiqué de Genève, fondement du règlement (Moscou)

© RIA Novosti . Andrey Stenin / Accéder à la base multimédiaSituation en Syrie
Situation en Syrie - Sputnik Afrique
S'abonner
Il est nécessaire de mettre en œuvre le communiqué de Genève qui demeure la base du processus politique visant à désamorcer la crise en Syrie, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.

Il est nécessaire de mettre en œuvre le communiqué de Genève qui demeure la base du processus politique visant à désamorcer la crise en Syrie, a déclaré mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.

"Il ne s'agit pas de modifier le document qui est bon en soi, mais de trouver le moyen de le mettre en œuvre", a indiqué le diplomate lors d'une conférence de presse à RIA Novosti.

Et d'ajouter que le communiqué n'était toujours pas appliqué parce que certains de ses signataires ne respectaient pas, comme il se devait, leurs engagements.

Selon le vice-ministre, si tous avaient suivi ce document, la situation aurait sans douté été différente.

Intervenant le 30 janvier dernier au Conseil de sécurité de l'Onu, l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a jugé possible d'apporter certains amendements au communiqué de Genève, tout en reconnaissant que ce document constituait une excellente base pour poursuivre le processus politique. Or, M.Brahimi n'a donné aucun détail relatif aux amendements évoqués.

Le Groupe d'action sur la Syrie comprenant les ministres des Affaires étrangères des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, de la Turquie et de pays de la Ligue arabe a tenu sa première réunion le 30 juin 2012 à Genève. Cet organisme mis en place à l'initiative de Moscou a alors adopté un communiqué dans lequel il a formulé des principes visant à régler la crise syrienne. Il s'agit notamment de la création d'un gouvernement de transition réunissant toutes les parties en conflit.

Devenue guerre civile, la révolte en Syrie se poursuit depuis mars 2011. Selon les Nations unies, le conflit a déjà fait près de 70.000 morts. L'Occident et certains pays arabes réclament le départ du président Bachar el-Assad, en estimant que cela mettra fin aux violences. De leur côté, la Russie et la Chine craignent qu'une ingérence extérieure en Syrie n'aggrave le conflit et ne désorganise complètement l'Etat syrien.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала