La Chine est prête à fermer dès 2013 les camps de travail forcé où les individus peuvent être placés pour quatre ans sans aucune charge, a annoncé un correspondant du journal Fazhi Shibao sur son blog se référant au secrétaire du Comité politique et judiciaire central du Parti communiste chinois Meng Jianzhu.
Les autorités chinoises ont pris la décision de fermer les camps de rééducation par le travail lors d'une réunion de travail du Comité politique et judiciaire central tenue le 7 janvier, selon le journaliste. Cette décision sera soumise à l'Assemblée nationale populaire de Chine (organe législatif suprême chinois) lors de sa prochaine session en mars. Toutefois il est déjà interdit de placer des individus dans ces camps, d'après Meng Jianzhu cité par le journaliste.
Selon des sources publiques chinoises, 260.000 Chinois se trouvent actuellement dans plus de 300 camps de travail forcé mis en place en 1957. D'après les défenseurs des droits de l'homme, plusieurs dissidents chinois figurent parmi ces détenus.
Meng Jianzhu a été nommé président du Comité politique et judiciaire central du Parti communiste chinois à la fin de 2012. Avant cette nomination, il a dirigé le ministère chinois de la Sécurité publique, chargé notamment de l'exécution des peines, pendant cinq ans.