Crise: la Grèce attendra jusqu'à lundi

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Le conseil des ministres des Finances de la zone euro se réunira le 26 novembre pour discuter de la question grecque. Il n’a toujours pas réussi à trouver une solution définitive pour sauver le pays du défaut de paiement, déclare un communiqué de l'Eurogroupe, présidé par Jean-Claude Juncker.

Le conseil des ministres des Finances de la zone euro se réunira le 26 novembre pour discuter de la question grecque. Il n’a toujours pas réussi à trouver une solution définitive pour sauver le pays du défaut de paiement, déclare un communiqué de l'Eurogroupe, présidé par Jean-Claude Juncker.

"L'Eurogroupe a interrompu sa réunion pour que des travaux techniques puissent avoir lieu sur certains éléments de ce paquet. Il se réunira à nouveau le lundi 26 novembre", annonce le communiqué.

Les différends concernent le niveau de dette publique que la Grèce devra atteindre pour 2020.
La participation des créanciers à cet effort de réduction en dépend. Le pays a suffisamment d'argent pour tenir jusqu'à fin novembre, avant d'annoncer le défaut de paiement.

Les créanciers n'arrivent pas à s'entendre sur le niveau de dette publique de la Grèce pour 2020. L'Eurogroupe estime qu’à cette date, il passera de 170% du PIB en 2012 à 144%, puis à 120% en 2022. Le Fonds monétaire international (FMI) estime quant à lui qu'il est nécessaire d'exiger une baisse jusqu'à 120% pour 2020. L’organisation insiste sur ces délais car un nouveau report des objectifs compliquerait le rassemblement des fonds de soutien à la Grèce, alors que le pays pourrait avoir besoin d'une aide supplémentaire de 33 milliards d'euros en raison d'une profonde récession.

Il est nécessaire de trouver un compromis sur les délais car le niveau de participation de la "troïka" (FMI-BCE-UE) dans cette réduction de la dette publique en dépend. Le report des objectifs à 2022 pourrait limiter la participation de la "troïka" dans l'assistance financière au profit de la Grèce, notamment par une diminution des taux d'intérêt. Pour l'instant, ils sont fixés à hauteur du taux interbancaire plus 150 points de base (1,5%). On suggère de le réduire jusqu'à 0,8%. Un plan plus strict pourrait nécessiter une plus large participation des créanciers.
Par exemple, l'annulation d'une partie de la dette, chose à laquelle l'Allemagne s'oppose.
Parmi les mesures visant à réduire la dette de la Grèce, on propose à la Banque centrale européenne de renoncer aux revenus sur les prêts ou de transférer ces recettes aux ministères des Finances des pays de la zone euro, afin que l'argent soit renvoyé en Grèce.

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