Les partisans et opposants au régime de Damas réunis à Téhéran pour la conférence intitulée Dialogue national syrien se sont prononcés en faveur d'une solution politique à la crise qui affecte leur pays, rapporte lundi l'agence de presse iranienne IRNA.
La conférence, organisée à l'initiative des autorités iraniennes, a entamé ses travaux dimanche 18 novembre. Elle réunit environ 200 militants syriens, ainsi que des experts internationaux et des ambassadeurs étrangers présents à Téhéran. Les participants à la réunion tentent de trouver "des mécanismes efficaces d'interaction entre les autorités et l'opposition syriennes dans l'objectif de mettre fin au conflit sanglant, de prévenir une ingérence militaire étrangère et d'initier des réformes démocratiques dans le pays".
Les participants à la conférence ont notamment reproché aux pays occidentaux ainsi qu'à certains Etats arabes d'apporter le soutien financier et technique à l'opposition armée. Selon eux, "le fait d'armer l'opposition depuis l'étranger et l'incitation à la haine aggravent le conflit et augmentent le nombre de victimes parmi la population civile".
L'opposition syrienne est représentée à la conférence par des figures politiques issues de courants en général modérés tels que le Parti Démocratique social, le Parti Démocratique syrien, le Parti Démocratique laïc, l'Association des jeunes indépendants, l'Association de la Victoire de l'Unité Nationale et d'autres. Le gouvernement syrien a pour sa part envoyé à Téhéran le vice premier-ministre Qadri Jamil et le ministre de la Réconciliation nationale Ali Haydar.
Aucun membre de la Coalition nationale de l'opposition syrienne, formée à Doha le 11 novembre dernier et prétendant représenter le peuple syrien, ne s'est rendu à Téhéran pour prendre part à la conférence.
