Moscou n'exclut pas de se retirer du nouveau traité START sur le désarmement nucléaire, sans toutefois souhaiter un tel scénario, a déclaré vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov à la chaîne de télévision Russia Today (RT).
"Si en matière de défense antimissile, la situation évolue de façon indésirable, et que nous n'arrivons à aucun arrangement, il serait irresponsable de notre part de ne pas adopter des mesures appropriées dans le domaine des armements stratégiques offensifs qui font l'objet du Traité START-2010", a expliqué le diplomate.
Et d'ajouter qu'à l'avenir, tout était possible, y compris la sortie de la Russie du traité START, symbole du redémarrage des relations russo-américaines, bien que cette perspective soit aux yeux de Moscou un scénario indésirable.
M.Riabkov a rappelé que Moscou réclamait à Washington des garanties juridiques attestant que le bouclier américain en Europe ne serait pas dirigé contre le potentiel stratégique russe.
La Russie et les Etats-Unis ont signé le troisième Traité de réduction des armes stratégiques offensives (START) le 8 avril 2010 à Prague. Entré en vigueur le 5 février 2011 pour une période de 10 ans, le Traité START prévoit un maximum de 1.550 ogives nucléaires déployées pour chacun des deux pays, soit une réduction de 30% par rapport au niveau établi par le Traité de désarmement nucléaire conclu le 24 mai 2002 à Moscou.
Lors de la signature du Traité START-3, Moscou a fait une déclaration spéciale prévoyant la possibilité de sa sortie du traité, si les dimensions du bouclier américain menaçaient les intérêts nationaux de la Russie.
Moscou n'exclut pas de se retirer du traité START
15:35 16.11.2012 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Andrei Stenin
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Moscou n'exclut pas de se retirer du nouveau traité START sur le désarmement nucléaire, sans toutefois souhaiter un tel scénario, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov à la chaîne de télévision Russia Today (RT).