La Russie appelle les pays soutenant l'opposition syrienne à exercer des pressions pour la convaincre de déposer les armes et d'entamer un dialogue avec le pouvoir, a déclaré mercredi aux journalistes le délégué permanent de la Russie auprès de l'Onu Vitali Tchourkine.
"Il y a des groupes d'opposition qui s'opposent à l'initiative de [l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar] Brahimi (…). Ceux qui ont une influence sur eux, ceux qui les arment et leur fournissent un soutien politique doivent changer d'attitude, exercer des pressions et les convaincre qu'il est temps de rompre le cercle vicieux de la violence en Syrie et de mettre fin à la crise", a annoncé M.Tchourkine.
Toutefois, on ignore qui précisément sera chargé de surveiller la trêve en Syrie, a-t-il poursuivi. "La communauté internationale suivra de près la situation, mais il n'existe pas de structure appropriée", a expliqué M.Tchourkine.
Le président du Conseil de sécurité de l'Onu Gert Rosenthal a pour sa part indiqué que la trêve étant volontaire, les parties en conflit s'engageront à la respecter.
La semaine dernière, Lakhdar Brahimi a appelé les parties impliquées dans le conflit syrien à décréter une trêve pour la fête de l'Aïd al-Adha qui sera célébrée vendredi 26 octobre. Il a également espéré que la trêve constituerait un pas vers un règlement politique de la crise syrienne.
Les autorités syriennes ont accepté de décréter un cessez-le-feu. L'opposition a également soutenu cette idée, à condition que le régime cesse ses bombardements en premier.
