La Russie n'a pas perdu son influence au PO (Lavrov)

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Les affirmations selon lesquelles la Russie aurait perdu son influence au Proche-Orient à la suite du "printemps arabe" sont des tentatives de faire passer des désirs pour des réalités, a déclaré mardi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Les affirmations selon lesquelles la Russie aurait perdu son influence au Proche-Orient à la suite du "printemps arabe" sont des tentatives de faire passer des désirs pour des réalités, a déclaré mardi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Les formules magiques répétant que nous sommes du +mauvais côté de l'histoire+ et que nous +avons perdu le Proche-Orient+, ça vient du Malin. Ce sont des tentatives de faire passer des désirs pour des réalités et de dresser contre nous certaines forces", a indiqué le chef de la diplomatie russe dans une interview au quotidien russe Rossiyskaya Gazeta.

"Nous ne sommes pas d'accord avec cette évaluation, au moins parce que nous coopérons avec les principaux pays de la région aussi intensément et parfois même plus activement qu'avant. [Les autorités de ces pays] se rendent volontiers en Russie, et nous maintenons des contacts avec tous les groupes d'opposition en Syrie. Aucun d'entre eux, même l'opposition la plus radicale, ne disent ce que nous avons entendu de la part de nos collègues occidentaux", a-t-il expliqué.

"Les pays sérieux et les personnalités d'opposition sérieuses comprennent bien la situation et voient en Russie un facteur de stabilisation", a poursuivi M. Lavrov avant de conclure que seuls des marginaux dans des groupements régionaux pouvaient jouer à ce jeu.

Le "printemps arabe" est une vague de manifestations qui ont commencé à envahir le monde arabe en décembre 2010 et qui ont balayé le régime en Tunisie et en Egypte et ont provoqué une guerre civile en Libye et en Syrie.

 

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