WikiLeaks: Londres refuse le droit d'asile à Assange, Moscou perplexe

S'abonner
Le refus du Royaume-Uni de reconnaître le droit d'asile politique à Julian Assange, fondateur du site WikiLeaks, laisse perplexe, car autrefois, Londres a refusé à la Russie d'extrader des personnes soupçonnées de crimes graves, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.

Le refus du Royaume-Uni de reconnaître le droit d'asile politique à Julian Assange, fondateur du site WikiLeaks, laisse perplexe, car autrefois, Londres a refusé à la Russie d'extrader des personnes soupçonnées de crimes graves, a déclaré vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Nul n'ignore que des dizaines d'individus soupçonnés de crimes extrêmement graves ont trouvé refuge en Grande-Bretagne où ils se sentent en sécurité, alors que d'autres pays, dont la Russie, réclament leur extradition. Et qu'en est-il du droit d'asile pour Assange?", a indiqué dans un commentaire Maria Zakharova, porte-parole adjointe de la diplomatie russe.

La Grande-Bretagne s'est engagée à extrader le fondateur de WikiLeaks, "poursuivi en Suède pour répondre d'accusations de viol et d'agressions sexuelles". Mi-juin dernier, M.Assange s'est présenté à l'ambassade d'Equateur à Londres pour demander l'asile politique. S'il est extradé vers la Suède, le fondateur du site a dit redouter d'être transféré dans un second temps aux Etats-Unis pour y répondre d'espionnage après la divulgation par son site de 250.000 télégrammes diplomatiques américains.

Après avoir examiné tous les faits et arguments présentés par M.Assange, le gouvernement équatorien a finalement décidé de lui accorder l'asile politique. Néanmoins, cela ne règle pas le problème, le Royaume-Uni étant fermement déterminé à l'arrêter au moment même où il mettra le pied hors de l'ambassade et à mettre en œuvre la procédure d'extradition de Julian Assange vers la Suède.

 

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала