Syrie: agression étrangère peu probable après le départ d'Annan (Téhéran)

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Téhéran juge peu probable une agression étrangère contre la Syrie après le départ de l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Kofi Annan, a déclaré vendredi à Moscou le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdolahian.

Téhéran juge peu probable une agression étrangère contre la Syrie après le départ de l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Kofi Annan, a déclaré vendredi à Moscou le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdolahian.

Une intervention étrangère "est peu probable, mais si elle est lancée, la Syrie n'aura pas besoin de l'aide iranienne pour riposter", a indiqué M.Abdolahian.

La Syrie a un potentiel militaire suffisant pour défendre son territoire, estime le diplomate.

"Nous regrettons que certains membres du Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que certains pays aient œuvré pour l'échec du plan de Kofi Annan. Et nous déplorons grandement que certains pays souhaitent utiliser des mécanismes unilatéraux de règlement de la crise syrienne, ce qui a acculé M.Annan à la démission", a noté le diplomate commentant la décision de M.Annan de ne pas renouveler son mandat après son expiration le 31 août prochain.

L'Iran et la Russie ont des positions proches concernant la Syrie, les deux pays préconisent un règlement pacifique du conflit dans ce pays, a rappelé le diplomate.

"Nous soutenons le peuple syrien et le plan des réformes proposé par le président syrien Bachar el-Assad. Nous condamnons l'ingérence étrangère et les attaques terroristes perpétrées en Syrie", a-t-il ajouté.

Téhéran estime que "le soutien apporté par certains pays aux groupes terroristes syriens risque de provoquer la propagation de l'instabilité vers d'autres pays de la région", a conclu M.Abdolahian.

 

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