Six-Iran: la balle est dans le camp iranien (Moscou)

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La Russie s'attend à ce que Téhéran fasse le premier pas lors de la rencontre qui aura lieu mi-juin à Moscou entre les Six médiateurs sur le dossier nucléaire iranien (Russie, USA, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) et l'Iran, a dit le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

La Russie s'attend à ce que Téhéran fasse le premier pas lors de la rencontre qui aura lieu mi-juin à Moscou entre les Six médiateurs sur le dossier nucléaire iranien (Russie, USA, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) et l'Iran, a dit mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"Nous attendons que Téhéran fasse le premier pas. En tant que groupe 5+1 et représentants de la communauté internationale, nous serons prêts à y répondre par des démarches réciproques, qu'il s'agisse de renoncer à de nouvelles sanctions, de geler ou d'adoucir les sanctions en vigueur", a déclaré le ministre devant les journalistes à Pékin.

Et d'ajouter que des propositions concrètes, reposant sur une approche proposée par la Russie, avaient été soumises à Téhéran.

"Quant à de nouvelles sanctions, nous les considérons comme totalement contreproductives. Ces sanctions, adoptées non seulement par le Conseil de sécurité de l'Onu, mais aussi à titre unilatéral par certains Etats, ne font que saper nos efforts collectifs. Nous sommes opposés à toutes les sanctions unilatérales", a souligné M.Lavrov.

Le ministre a rappelé que les rencontres Six-Iran d'Istanbul et de Bagdad avaient relancé le processus de négociations sur le dossier nucléaire iranien interrompu il y a deux ans. Il a appelé à poursuivre les discussions, reconnaissant toutefois qu'il ne serait pas possible de tout régler lors de la prochaine rencontre à Moscou.

L'Occident reproche à l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme nucléaire qu'il affirme réaliser à des fins pacifiques. Pour contrer l'ambition atomique du pays, les Etats-Unis et l'UE avaient introduits plusieurs sanctions à son encontre. Toutefois, Téhéran rejette les accusations des pays occidentaux, affirmant que ses recherches ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.

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