Syrie: le G8 soutient le plan Annan

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Réunis à Camp David (Etats-Unis) les 18 et 19 mai, les leaders du G8 ont appelé à mettre fin aux violences en Syrie et fait savoir leur soutien au plan de règlement du conflit présenté par l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe Kofi Annan.

Réunis à Camp David (Etats-Unis) les 18 et 19 mai, les leaders du G8 ont appelé à mettre fin aux violences en Syrie et fait savoir leur soutien au plan de règlement du conflit présenté par l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe Kofi Annan.

"Nous sommes consternés par les pertes en vies humaines, la crise humanitaire et les violations graves et étendues des droits de l'homme en Syrie. Le gouvernement syrien et l'ensemble des parties doivent remplir d'urgence et pleinement leurs engagements sur la mise à exécution du plan de l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe Kofi Annan. Les violences doivent cesser immédiatement afin de créer des conditions pour un règlement politique qui favorisera la création d'un système politique pluraliste et démocratique", ont indiqué les chefs d'Etat et de gouvernement des huit pays les plus industrialisés dans leur déclaration finale.

Les leaders du G8 ont appelé les autorités syriennes à laisser entrer dans le pays les représentants des organisations humanitaires et ont salué les travaux de la mission d'observation de l'Onu.

"Nous condamnons fermement les récents attentats en Syrie. Nous sommes préoccupés par la menace contre la paix et contre la sécurité dans la région, ainsi que par la grave situation humanitaire provoquée par la crise. Nous envisageons d'entreprendre si nécessaire d'autres mesures par le biais de l'Onu", ajoute la déclaration.

Selon le conseiller du Kremlin Arkadi Dvorkovitch, la position du G8 exposée dans le document final correspond entièrement à l'approche russe du problème syrien. Moscou a auparavant bloqué deux résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu sur la Syrie craignant une réédition du scénario libyen.

Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'Onu, la confrontation armée y aurait déjà fait plus de 9.000 morts et quelque 230.000 réfugiés.

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