Les observations du lieu du récent crash de l'avion russe Sukhoi Superjet 100 prouvent que le volcan Salak, percuté par l'appareil, était entièrement couvert par les nuages au moment de l'accident, rapporte vendredi le site Detik.com, citant les experts de Institut national de l'aéronautique et de l'espace de l'Indonésie (LAPAN).
"La surveillance satellitaire effectuée par le LAPAN montre que le mont Salak était couvert d'une épaisse couche de nuages pluvieux", a déclaré le porte-parole de l'Institut, Elly Kuntjahyowati, cité par Detik.com.
Selon le responsable, le volcan était à 100% caché par cette couverture nuageuse, dont la hauteur dépassait 11 kilomètres.
"Cette analyse montre clairement que les conditions météorologiques dans la zone du volcan Salak au moment du crash étaient mauvaises", a conclu l'expert.
Le volcan Salak, qui culmine à 2.211 mètres d'altitude, est situé dans l'ouest de l'île indonésienne de Java et fait partie d'une chaîne montagneuse d'origine volcanique. Cette chaîne bloque les nuages en provenance de la mer de Java, provoquant des pluies torrentielles. Pour cette raison, le Salak est souvent couvert de nuages.
Un moyen-courrier russe Sukhoi Superjet 100, qui effectuait une tournée de promotion dans six pays d'Asie, s'est écrasé le 9 mai non loin de Jakarta, en percutant une pente très abrupte du Salak à 1.600 mètres d'altitude. Il transportait 45 personnes dont 8 Russes. Les corps de 14 personnes décédées dans le crash ont été retrouvés ce vendredi, douze ont déjà été évacués.
