Les Etats-Unis ne considèrent pas comme une ingérence étrangère l'augmentation graduelle du nombre d'observateurs étrangers en Syrie, a déclaré mardi aux journalistes le porte-parole adjoint du département d'Etat américain, Mark Toner.
"Je pense que le secrétaire général (de l'Onu, ndlr) n'a évoqué que des choses nécessaires pour un monitorage réussi. Effectivement, la Syrie est un très grand pays et les observateurs doivent visiter toutes ses parties afin de réaliser avec succès ses objectifs", a annoncé M.Toner répondant à la question d'un journaliste qui cherchait à savoir si l'éventuelle augmentation du nombre d'observateurs internationaux en Syrie, évoquée par Ban Ki-moon, n'était une forme camouflée d'ingérence étrangère.
L'émissaire spécial de l'Onu et de la Ligue arabe, Kofi Annan a proposé d'envoyer en Syrie 250 observateurs. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a à son tour estimé qu'étant données les dimensions du pays et l'ampleur de la violence, ce nombre pourrait être insuffisant.
Le 16 avril, M.Ban a quant à lui annoncé que le premier groupe d'observateurs de l'Onu chargés de contrôler la mise en œuvre du plan de Kofi Annan avait entamé sa mission en Syrie.
Syrie/mission d'observation: pas d'ingérence étrangère selon Washington
11:31 18.04.2012 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Rustam Buzanov
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Les Etats-Unis ne considèrent pas comme une ingérence étrangère l'augmentation graduelle du nombre d'observateurs étrangers en Syrie, a déclaré mardi aux journalistes le porte-parole adjoint du département d'Etat américain, Mark Toner.
