Contrainte de quitter la Russie le 12 février, l'écrivain et journaliste française Anne Nivat a révélé à RIA Novosti se réjouir d'une éventuelle révision de son expulsion du pays.
"Si la décision est vraiment annulée, je ne peux que m'en réjouir. Mais attendons que ça se passe", a déclaré l'interlocutrice de l'agence.
Mme Nivat a en outre ajouté que compte tenu de sa relation de longue date avec la Russie, il lui était pénible, ne serait-ce que d'imaginer qu'elle ne puisse pas y revenir.
L'écrivain a par ailleurs souligné qu'elle n'envisageait pas de renoncer à ses projets et qu'elle comptait revenir en Russie après s'être fait accréditer par un média français.
Le 10 février dernier, des agents du Service fédéral des migrations sont venus chercher Mme Nivat à l'hôtel de Vladimir où elle résidait. Après avoir passé quatre heures dans un bureau du Service, elle a été accusée de violation du régime de séjour. L'intéressée a fait savoir à RIA Novosti que son visa d'affaires avait été annulé au motif qu'elle exerçait son métier de journaliste sans accréditation.
Le chef du Service fédéral des migrations, Konstantin Romodanovski, a déclaré lundi aux journalistes qu'il avait ordonné une vérification de tous les faits liés à l'expulsion de la journaliste française. Selon le responsable, les conclusions préliminaires attestent qu'il s'agit d'une erreur.
