Timochenko s'oppose aux sanctions contre l'Ukraine

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L'ex-première ministre ukrainienne Ioulia Timochenko, qui purge actuellement une peine de prison pour abus de pouvoir, s'oppose à toute sanction contre l'Ukraine si cette mesure porte atteinte au peuple, stipule une déclaration de l'intéressée publiée par son parti Batkivchtchina (Patrie).

L'ex-première ministre ukrainienne Ioulia Timochenko, qui purge actuellement une peine de prison pour abus de pouvoir, s'oppose à toute sanction contre l'Ukraine si cette mesure porte atteinte au peuple, stipule une déclaration de l'intéressée publiée par son parti Batkivchtchina (Patrie).

"Je veux prévenir les responsables politiques européens qu'il est absolument inutile de compter sur une compréhension mutuelle avec le dictateur [le président, ndlr] ukrainien. Les notions d'honneur, de dignité et de fidélité à sa parole ne lui ont jamais été familières et ne le seront jamais. Afin de lever toutes les questions possibles, je tiens à souligner que je m'oppose catégoriquement à toute sanction dirigée contre l'Ukraine si celle-ci frappe ne serait-ce qu'un peu les gens du peuple et non les autorités", lit-on dans le document.

Les relations entre l'Ukraine et l'Union européenne se sont détériorées à l'automne dernier suite à la condamnation de Mme Timochenko à sept ans de prison ferme pour abus de pouvoir lors de la signature d'un contrat gazier avec la Russie en janvier 2009. Bruxelles a reporté la signature d'un accord d'association avec Kiev, estimant que les poursuites pénales contre l'égérie de la "révolution orange" sont politiquement motivées.

La semaine dernière, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a adopté une résolution demandant que les charges retenues contre d'anciens membres du gouvernement ukrainien, dont Ioulia Timochenko et l'ex-ministre de l'Intérieur Iouri Loutsenko, soient abandonnées. L'APCE a également invité le président Viktor Ianoukovitch "à examiner la possibilité de les libérer et de leur permettre de se présenter aux prochaines élections législatives".

L'Assemblée a également déclaré qu'elle envisagerait des sanctions si ses demandes n'étaient pas satisfaites.

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