Syrie: refuser les négociations de Moscou, c'est refuser le règlement (opposant)

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Refuser de participer aux négociations de Moscou entre les autorités et l'opposition syriennes revient à refuser de désamorcer la crise, a estimé Qadri Jamil, leader du Front populaire du changement et de la libération en Syrie (opposition).

Refuser de participer aux négociations de Moscou entre les autorités et l'opposition syriennes revient à refuser de désamorcer la crise, a estimé mardi Qadri Jamil, leader du Front populaire du changement et de la libération en Syrie (opposition).

"Ceux qui n'accepteront pas de participer aux négociations à Moscou ne veulent pas sortir de la crise, et ne cherchent qu'à l'aggraver", a déclaré M.Jamil dans un entretien avec RIA Novosti.

Damas a annoncé lundi à la partie russe qu'il acceptait de tenir des négociations avec l'opposition à Moscou. Cependant, le président du Conseil national syrien (CNS) Burhan Ghalioun a indiqué mardi qu'il ne se rendrait dans la capitale russe qu'à condition que Bachar al-Assad démissionne.

"Si cette condition est remplie, il n'y aura plus besoin de négociations", a répliqué M.Jamil.
 
Et d'ajouter que son parti avait également été invité aux négociations de Moscou.

"Nous participerons à ces négociations qui sont l'unique issue à la crise", a noté M.Jamil.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré plus tôt mardi que Moscou n'avait pas l'intention de demander au président syrien Bachar al-Assad de démissionner, le changement de régimes n'étant pas sa vocation.

Depuis la mi-mars, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 5.000 morts. Damas dément сe chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.

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