Après la vente de Mistral à la Russie, la France est prête à poursuivre la coopération, sauf à vendre à Moscou des missiles balistiques, des moyens de lutte radio-électronique, des codes de l'Otan et des systèmes de commande automatiques, a estimé jeudi l'expert français Arnaud Kalika.
Selon M.Kalika, de la section militaire du Club de discussion international Valdaï, qui regroupe des experts de la Russie venus du monde entier, cette transaction qui touche à sa fin fait couler beaucoup d'encre dans la presse française.
Comme l'a déclaré l'expert devant les journalistes russes, certains en France supposent que la vente à la flotte russe de porte-hélicoptères d'assaut français Mistral signifie la fin définitive de la "guerre froide".
D'une longueur de 199 mètres, d'un déplacement de 22.000 tonnes et d'une vitesse supérieure à 18 nœuds, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral est capable de porter six hélicoptères, quatre vedettes de débarquement ou deux navires sur coussin d'air de faible tonnage. La Russie envisage d'y déployer huit hélicoptères Ka-52K et huit Ka-29. Le navire peut embarquer, outre ses 160 membres d'équipage, un commando de 450 hommes.
Paris vendra à Moscou des Mistral, mais non des missiles balistiques (expert)
13:01 05.01.2012 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti Alexei Danitchev
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Après la vente de Mistral à la Russie, la France est prête à poursuivre la coopération, sauf à vendre à Moscou des missiles balistiques, des moyens de lutte radio-électronique, des codes de l'Otan et des systèmes de commande automatiques, a estimé l'expert français Arnaud Kalika.
