Syrie/Onu: Moscou a tout fait pour mettre en garde Assad (sénateur russe)

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La Russie a épuisé tous les moyens possibles pour mettre en garde le président syrien, a déclaré Mikhaïl Marguelov, président de la Commission pour les Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

La Russie a épuisé tous les moyens possibles pour mettre en garde le président syrien, a déclaré mercredi à RIA Novosti Mikhaïl Marguelov, président de la Commission pour les Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

Le sénateur réagissait à l'adoption, mardi, par l'Assemblée générale de l'Onu, d'une résolution dénonçant des violations des droits de l'homme en Syrie, document que la Russie avait refusé d'approuver.

"Le dernier veto de la Russie à la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu a été  l'instrument ultime pour Bachar al-Assad de maintenir le statu quo sur la scène internationale. C'était un signal fort de la Russie, qui dorénavant n'en a plus", a indiqué M.Marguelov.

Selon le sénateur, ce signal adressé au président Assad était explicite et signifiait: réformes, arrêt des violences et élections libres.

"C'est ce que Damas doit faire immédiatement, et ce depuis longtemps", a indiqué le sénateur.

Et d'ajouter que la Russie était invariablement opposée à toute ingérence extérieure dans les affaires de la Syrie, estimant que le peuple syrien était capable de résoudre lui-même ses problèmes pacifiquement, grâce au dialogue politique.

L'Assemblée générale de l'Onu a adopté mardi par 122 voix pour, 13 contre et 41 abstentions (dont celles de la Russie et de la Chine), une résolution dénonçant les "exécutions arbitraires et l'usage excessif de la force" en Syrie. L'organisation internationale appelle les "autorités syriennes à cesser immédiatement toutes les violations des droits de l'homme".

Début octobre, Pékin et Moscou ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu sur la Syrie.

Depuis la mi-mars, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 3.500 morts. Damas dément se chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.

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